True Love

1997. I remember sitting on top of a tower block in Bow and Carl had that look in his eye. He seized me screaming we should throw ourselves off together. I had to knock him out and drag him down.
''There's nothing in this world for us'' he'd say, ''let's shoot each other.''
''Let's shoot this shit up at the same time and drown in all eternity.''

No Carl, it'll be grand, let's keep going
I love you, I love you so much
Let's keep going
''Yeah let's keep going forever Peter, 'til the very end.''
Yeah, 'til the end.

A list of things we said we'd do tomorrow...

Demain, sans doute. Demain. L'annoncement absolut. La réunion. Les larmes, et la gloire, et Arcadia.

And Death Shall Have No Dominion by Dylan Thomas

And death shall have no dominion.
Dead men naked they shall be one
With the man in the wind and the west moon;
When their bones are picked clean and the clean bones gone,
They shall have stars at elbow and foot;
Though they go mad they shall be sane,
Though they sink through the sea they shall rise again;
Though lovers be lost love shall not;
And death shall have no dominion.

And death shall have no dominion.
Under the windings of the sea
They lying long shall not die windily;
Twisting on racks when sinews give way,
Strapped to a wheel, yet they shall not break;
Faith in their hands shall snap in two, 
And the unicorn evils run them through;
Split all ends up they shan't crack;
And death shall have no dominion.

And death shall have no dominion.
No more may gulls cry at their ears
Or waves break loud on the seashores;
Where blew a flower may a flower no more
Lift its head to the blows of the rain;
Though they be mad and dead as nails,
Heads of the characters hammer through daisies;
Break in the sun till the sun breaks down,
And death shall have no dominion.

She loves you

Écrire de la fiction légèrement pornographique inspirée d’un homme qui n’est pas toi ne veut pas dire que je ne t’aime plus, que je t’aime moins. C’est seulement le dénoument naturel de plusieurs mois passés à emprisonné des émotions un peu négatives derrière mes dents sérrées.

Loyalty

It's the road to fuck knows where...

The Neverending Story

Il fait noir sous mes couvertures d’anxiété. Il fait chaud, c’est familier. Au moins, je sais. Je sais que je vais perdre mes meilleures années, que les jours vont devenir des semaines, puis des mois, puis des années et que je n’aurais rien fait. Parce que après chaque épisode de panique aveuglante, je me terre chez moi avec mon agoraphobie et ne répond pas au téléphone. Quelque chose à l’intérieur de moi est détraqué, et même lorsque j’allais bien, il y a plusieurs, plusieurs mois...même quand j’allais bien je savais que j’avais cette capacité de m’effondrer à la moindre remarque, le moindre sourire hostile. Je sais - parce que je ne peux pas être en paix sans avoir réfléchit à toutes les façon dont chaque situations de la vie quotidienne, et bien d’autres situations qui n’arriveront jamais, vont se dérouler. Pas moyen de fermer l’oeil sans la certitude que je sais - que j’ai prévu - le lendemain.

Nothing to say

Ce n’est pas ce que tu dis qui compte, mais comment tu le dis. Alors Darling, tu ferais mieux de sortir ton dictionnaire.

Empty

J’écris de jolis mots qui ne veulent rien dire.

Sorry

Je suis désolée. Je suis désolée d'avoir payé 1$ la minute pour te pousser à bout et te faire part de mes peurs stupides. Je regrette aussi d'avoir tout fait pour me rendre le plus triste possible dans le seul but de prouver que je suis malheureuse sans toi et de t'avoir convaincu, de t'avoir rendu malheureux aussi. J'aurais du savoir que ça ne ferait que rendre les choses bien pires. Je semble ne pas pouvoir m'en empêcher. J'espère que tu comprends que peu importe ce qui arrive, le seul endroit où je veux être est là ou tu es. Je veux que tu saches que je comprends tes sacrifices et que je vais faire un effort - sortir, parler, rire. Je vais arrêter d'avoir peur. J'espère qu'il n'est pas trop tard.

Puzzle

Les mots sont là, tout en désordre dans ma tête. Quand je ferme les yeux, je vois exactement le déroulement, les couleurs, les lieux jusqu’au plus insignifiant détail. Alors pourquoi est-ce que les choses ne suivent pas leur cours sur papier? J’ai envie de vivre sans les voix dans ma tête.

My love

Si je pouvais te dire une chose, ce serait: "Tu brilles vraiment quand tu portes ce costard" Mais tu ne répondrais pas. On ne vis pas à la même époque, ni même dans le même fuseau horaire. Dans un prochaine vie, my love.

-------------------------------- Cette ville peut bien brûler. Le monde entier s'étend à nos pieds. Tu sais, j'ai toujours admirer ton côté romantique décadent. De la cendres dans nos poumons, le reflet des flammes dans nos yeux et tout. Tu pourrais écrire notre histoire. En faire un film. Je l'ai déjà dis, et je le dis encore: un jour, ils se souviendrons de nous. Ce sera électrique. La peau qui s'étire sur tes os, tes côtes... On dirait que tu a été photoshopé pour être parfait.

D

Si tu me laissais une chance, peut-être celle que je n'ai pas prise la dernière fois, je sais que je pourrais te convaincre. Abuses-moi, je ne demande rien de mieux.

Hommages

La tête dans les étoiles et les pieds dans le caniveau, pour rendre hommage à Oscar Wilde. Je pose des questions, trop de questions. Projecteurs, dancefloors et barricades dans les côtes. Puis j’entends le moteur qui tourne, je le sens jusque dans mes os. Ils sont partis. Parfois, je passe des heures devant la toilette, la tête sur la porcelaine blanche, les mains sur la tuile froide. Et quelque part, entre les minutes qui passent, j’ai envie de me frapper la tête sur le coin du lavabo, pour rendre hommage à Carl Barat. Souvent, je me sens mourir mais c’est sans importance. Souvent, je ne dors pas. Je regarde les chiffres brillants de mon cadran qui changent et changent et changent encore et je perds mon temps. On perd tous notre temps, et ça fait peur. Courir sur l’autoroute pour se faire frapper, danser sous les bombes, pour rendre hommage à Patrick Eudeline.

Promesse

Le sommet du monde, ou le fond du canal.

A night out in Dalston with you

Les poètes et leur idées de grandeur décadentes. Le malheur se lit entre les lignes, Darling.

Le matin, le soir.

Tu es du chocolat noir, tu es 85% de chocolat noir. Délicieux et amer, je te veux.

Douleur Alcoolique

Quand je ferme les yeux, il y a toi. Tu me colles à la peau, tu me fais mal. Parfois. Ce soir, surtout.

Dead End Street

La mélancolie en musique. Ma playlist: Kinks, Libertines.

We are strictly second class,
We don't understand,
Why we should be on dead end street.
People are living on dead end street.
Gonna die on dead end street.

On a cold and frosty morning,
Wipe my eyes and stop me yawning.
And my feet are nearly frozen,
Boil the tea and put some toast on.

Au bout du monde...

Quand je pense à celle que j'étais, le poids de mes regrets me brise les os.

I want...

Burberry Prorsum

In a land far, far away...

Notre amour goûte le thé à la menthe.

I miss you.

Un inconnu

D. était là, sur le dancefloor et le groupe de son ami jouait des chansons obscures dans une salle bondée de gens insignifiants. Il a fait fondre mon coeur avec ses immenses yeux bruns et son air de Bambi. J’étais si près, si près que j’aurais pu sentir l’odeur de son aftershave au creux de son cou si je n’avais pas été terrifiée qu'il se retourne.

J’imagine que sa peau est douce sous le cotton de son t-shirt et le cuir de son manteau. J’écouterais ses histoires de rock’n’roll et ses regrets dans les moindres détails, je saurais toujours quoi dire pour lui remonter le moral.

Dans mes rêves, D. sent l'automne et il porte des jeans trop serrés, troués au niveau des genoux et des converses blancs. Il a une voix qui rassure et un drôle d'accent.

Il était une fois en avril...

Je t’avais à peine rencontré et déjà tu me promettais des perles et des diamants, des voyages extravagants et des paysages inoubliables. Et je doutais de mes sentiments, mais qui ne douterais pas? Est-ce que je t’aimais vraiment ou étais-je aveuglée par la vie de rêve que tu faisais mirroiter dans ma direction? Pourquoi moi? Ordinaire, ennuyante. Portée par des rêves sans limites et des passions frivoles. Et toi, tes mains dans mes cheveux, tes yeux, irrésistibles, baignés par la douce lumière des lampadaires, qui me demande si j’ai envie de partager un taxi.

Et nous - plusieurs, plusieurs mois plus tard. Parfaitement heureux dans notre bulle de vie égoïste.

Number One

Je suis légèrement obsessive, je veux tout documenter et j’aime écrire. Je veux retrouver les vieilles ambitions que j’ai perdu quelque part au-dessus de l’Atlantique lorsque je suis déménagée dans ma ville d’adoption il y a plusieurs, plusieurs mois. J'ai changé, formée par des rues où j’ai grandit et d’autres toutes nouvelles où j’ai appris à me connaître. Maintenant que je suis de retour, je veux me souvenir de tout ce que j’aime ici et là-bas. Et ailleurs, peut-être, si j'y suis.